
Je me suis longtemps battue avec cette question.
En tant que cheffe de projet, on m’a appris à tout anticiper, tout structurer, tout prévoir. Un plan bien ficelé, c’est censé éviter les mauvaises surprises, non ?
Sauf qu’en réalité… rien ne se passe jamais comme prévu.
J’ai connu des projets où l’on passait des semaines à tout verrouiller… pour finalement devoir tout revoir dès le premier imprévu. Et d’autres où l’on avançait « au feeling », avec un chaos total à la clé.
Alors, où placer le curseur entre planification et improvisation ?
Ce que j’ai appris au fil du temps :
✅ Prévoir l’essentiel (les objectifs, les risques, les ressources).
✅ Accepter l’imprévu comme une opportunité d’apprentissage.
✅ S’entourer des bonnes personnes : une équipe impliquée fait toute la différence.
✅ Faire confiance au process… et aux personnes qui le portent.
Parce que sans confiance, difficile d’avancer ensemble.
Sans implication, même le meilleur plan du monde ne sert à rien.
Aujourd’hui, j’ai arrêté de vouloir tout contrôler à 100 %. J’ai compris que l’adaptabilité est une force. Que la vraie gestion de projet, c’est jongler entre rigueur et flexibilité, entre vision et ajustements, mais surtout entre planification et engagement humain.